« Bravo Mozart ! » s’exclama l’empereur Joseph II en se levant et en secouant son chapeau à la fin de la première représentation du Concerto pour piano n°18 KV 456 joué par Mozart lui-même le 30 septembre 1784. Moins d’un an plus tard, le compositeur signe l’iconique 21ème concerto qui réunit ici le Mozarteumorchester Salzburg dirigé par Howard Griffiths, et le pianiste Jonathan Fournel. Vainqueur du prestigieux concours Reine Elisabeth en 2021, le pianiste français a déjà signé un enregistrement Brahms pour Alpha (ALPHA851). À 30 ans, il développe une carrière très prometteuse et impressionne l’auditoire à chacun de ses concerts.
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REVIEWS
PIANISTE
Melissa Khong
« La vision du jeune artiste est pleine d’imagination et d’esprit, soufflant un élan spontané et insouciant dans le 18e Concerto qui semble prendre vie sous les doigts agiles du pianiste et l’éloquence de l’orchestre. »
CLASSICA
Gérard Belvire
« Le jeu mobile et l’élégance lumineuse de Jonathan Fournel méritent assurément l’écoute. »
DIAPASON
Marc Lesage
« Dès son entrée, Fournel y déploie un jeu aérien et entraîne l’orchestre. »
GRAMOPHONE
« Mozart seems to be a natural fit for him, and he gives readings of these two concertos that are stylish and well-turned, without any hint of indulgence… This is another strong instalment in a consistently intriguing series, and a K467, especially, that is well worth hearing. »
LE MONDE
Pierre Gervasoni
« Bel équilibre entre l’élégante fluidité du soliste et la dynamique contrastée du chef. »
L’OBS
Philippe Cassard
« D’abord, la magie de son toucher : personne, en dehors des vétérans Zacharias et Pires, n’a comme Jonathan Fournel ce cristal et cette luminosité dans le son qui font rayonner Mozart et donnent vie aux personnages d’opéras disséminés dans ses concertos. Ensuite, l’allégresse et l’exubérance des cadences (simples transitions ou composées par Dinu Lipatti) et des finals ont quelque chose de grisant, tant la virtuosité qu’assume Fournel avec panache fait songer à la fin de « Don Giovanni » ou de « Così fan tutte ». Et quelle tendresse dans les cantilènes des mouvements lents, où le phrasé se déploie tout en vocalité ! L’orchestre, cravaché par le Britannique Howard Griffiths, est au diapason du Français, premier prix du concours Reine Elisabeth 2021. Un des plus beaux témoignages mozartiens de ces dernières années. »
RADIO CLASSIQUE
Jérémie Bigorie
« Musicien sensible, Fournel raconte de bout en bout une histoire dans le 21e Concerto (cadences de Dinu Lipatti) où se dessinent élans et caractères –matière à bien des dialogues avec Howard Griffiths et ses musiciens. »
LE DEVOIR
Christophe Huss
« C’est un pianiste absolument admirable et d’une grande classe que l’on entend ici. La manière dont Fournel gère, sur un splendide Bösendorfer, la volubilité apparemment nonchalante du finale du Concerto K. 456 est éblouissante, notamment dans l’articulation de l’enchaînement des phrases. Il en va de même dans le cantabile très opératique du 2e mouvement. Le bonheur se poursuit dans le 21e Concerto, K. 467, jamais bousculé, d’un charme ailé, magnifiquement tenu. »
MUSIQ3
Pierre Solot
« Quant à Jonathan Fournel, on se dit que ce jeu pointu et racé convient idéalement à ces concertos de Mozart où l’opéra n’est jamais loin, où les personnages musicaux se chevauchent avec volubilité. La limpidité du piano participe à l’histoire évidente qui est ici racontée. Et puis que dire de l’épanouissante énergie qui se dégage de ce disque ? Il y a du feu sous les doigts de Jonathan Fournel, mais le feu d’un artisan qui façonne le verre, un maître verrier des arabesques mozartiennes. Les musiciens ne doutent de rien : le texte de Mozart est digéré et soufflé comme un saut en parachute bien maîtrisé. Il ne reste plus qu’à contempler les paysages célestes qui se dessinent entre les nuages, alors que tout un monde se précise à perte de vue. »
INTERNATIONAL PIANO
« Griffiths elicits incisive and well-sprung ensemble playing in the Rondo, matching Fournel’s unbridled scintillation note for note. Indeed, Fournel’s assured pianism belies the fact that this release marks his recorded concerto debut. »
LIBERATION
Eric Dahan
« Chambriste mais respirant le plein air, lyrique sans sombrer dans le romantisme encore juvénile et déjà majestueux, ce Mozart est aussi juste qu’enchanteur. »
LA LIBRE BELGIQUE
Nicolas Blanmont
« Le jeu du Français est empreint de fraîcheur et d’enthousiasme, avec les cadences de Mozart pour le concerto n° 18 et celles du regretté Dinu Lipatti pour le n° 21. »
BBC RADIO 3
« Finding an attractive balance between lyrical beauty and rhythmic momentum, they don’t wander about in Mozart’s garden idly smelling the roses, there’s always purpose and direction. Attractive clean playing from the Mozarteumorchester, lovely sense of freshness, light and life. It’s part of a series worth keeping an ear on: recordings of Mozart concertos with up and coming soloists. »
QOBUZ
« C’est un piano sans esbroufe, simple et fluide avec un toucher volubile et une articulation conduite avec une grande sensibilité et sans aucune dureté. On ne s’improvise pas mozartien, pas plus qu’on ne le devient, c’est une question d’empathie et de transmission, ce qui est d’évidence le cas de Jonathan Fournel. »